Le secrétaire général du comité central du CPDM M. Jean Nkuete a rendu public un communiqué de presse le 18 août 2020, dans lequel, il réactive le comité disciplinaire ad hoc du comité central du CPDM, chargé de traiter les cas d’indiscipline identifiés lors des élections législatives et municipales de 9 Février 2020.
Officiellement installés dans leurs fonctions par le secrétaire général du Comité central Jean Nkuété, jeudi 20 août 2020, les membres de la Commission de discipline ad hoc sont désormais à pied d’œuvre au siège du Parti depuis ce lundi 24 août 2020 jusqu’au 31 août prochain.
Franck Hubert Ateba : opposant ou du Rdpc, quel est son réel statut ?
Le candidat du parti des démocrates camerounais (PDC) à la dernière élection municipale et législative à Elig- Mfomo, Hubert Ateba est à la barre au comité central du rassemblement démocratique du peuple camerounais, selon la liste publiée par la commission Peter Mafany Musangue.
« Si le ridicule pouvait tuer, ces gens seraient déjà tous morts. L’autre scoop-ci, c’est quoi le projet ? », s’interroge le concerné sur Facebook.
Que risquent les mis en cause du RDPC ?
Ce n’est pas la première que des procédures disciplinaires sont enclenchées à l’encontre des militants « véreux ». L’on se souvient en effet qu’au lendemain du double scrutin du 30 septembre 2013, de nombreux cas d’indiscipline avaient été observés tant pendant la campagne électorale que lors de la désignation des exécutifs communaux. Le Président national avait alors prescrit la traduction de tous les mis en cause devant la commission de discipline du Comité central, en application des articles 31 et 32 des statuts du Rdpc.
A cette occasion, de nombreuses sanctions avaient été infligées à ceux qui avaient cru devoir prendre des libertés avec la discipline du parti, allant de l’avertissement à l’exclusion définitive. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il n’est pas impossible que les instances disciplinaires du parti aient la main particulièrement lourde cette fois-ci.
Ce d’autant plus que leurs dossiers se trouvent entre les mains d’une commission crédible, redoutée et respectée, à l’image de son président, le membre du Bureau politique Peter Mafany Musonge, dont la rigueur et l’objectivité ne font l’ombre d’aucun doute.
En refusant de se plier ou d’appliquer les décisions prises par les organes du Parti, ces militants ont fortement contribué à contrevenir aux objectifs du Parti, tels que définis à l’article 2 des Statuts. Les sanctions encourues, telles que prévues l’article 33 de ces statuts, sont nombreuses et réparties en deux catégories. La première est constituée de l’avertissement, du blâme et de la suspension individuelle des fonctions à l’égard d’un membre. Ce sont les seules qui peuvent être prononcées au niveau des organes de base. Les sanctions disciplinaires de deuxième catégorie quant à elles sont les plus sévères et ressortissent de la compétence de la Commission de discipline du Comité central. Il s’agit de la suspension collective de ses fonctions à l’égard du bureau d’un organe de base, la dissolution d’un organe de base, la déchéance des fonctions, l’exclusion temporaire et l’exclusion définitive. Mais cette Commission peut également infliger des sanctions de première catégorie. Chaud devant donc…