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Cyrille Sam Baka : « En matière de résolution de crise, Adamou Ndam Njoya est une référence »

Cyrille Sam Baka

Cyrille SAM BAKA, vice-président UDC, a été l’invité de la matinale info sur ABK Radio, (89.9 FM), ce mercredi 31 juillet 2019. L’Homme politique s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité comme la crise anglophone, le don de Fotso Victor pour la construction de la cathédrale de Bafoussam, la mutinerie de Kondengui et la torture politique.


Cyrille Sam Baka
Cyrille Sam Baka – capture photo

Crise anglophone

« La crise anglophone n’avait pas lieu d’être au Cameroun », pense Cyrille Sam Baka. Même si cette crise n’a pas sa place, il pense que l’on pouvait tout au moins l’éviter. « La crise anglophone aurait pu être évité parce que nous avons anticipé en proposant la décentralisation. Ça n’a pas été fait malheureusement…nous devons taire nos égos, reconnaître que le pays est coincé et agir », ajoute le vice-président UDC. « Dans la politique on anticipe, mais nous n’avons pas su anticiper », poursuit-il. Les camerounais sont à l’origine des malheurs qui frappent le pays actuellement. « Notre malheur vient de nous parce que chacun veut imposer ce qu’il a et estime être bon », insiste Cyrille Sam Baka.

Cyrille Sam Baka estime que son président de parti a le profil de l’emploi pour résoudre la crise. « En matière de résolution de crise, Adamou Ndam Njoya est une référence…c’est son métier. Il l’a fait à Sarajevo entre les musulmans, en Afrique du Sud, au Nigeria,en Israël, en RCA », souligne-t-il.

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Il faut accélérer la décentralisation au Cameroun, parce qu’« aux États Unis, après le Nigéria, le Cameroun est la plus grande communauté ». « Le centralisme excessif fait que le président de la République ne peut plus rien contrôler », précise-t-il.

La Mutinerie de la prison centrale de Kondengui.

Ce qui est arrivé à Kondengui le lundi 22 juillet et le mardi 23 juillet à Buéa est la conséquence de l’inhumanisation de nos prisons. « Nos prisons depuis la colonisation sont faites pour bastonner et humilier les gens », argue le militant de l’UDC.

Le don de Fotso Victor pour la construction de la cathédrale de Bafoussam.

L’homme pense que cet argent aurait pu servir à quelque chose d’autre dont la population doit bénéficier pour la conscience nationale. « Je choisirai de créer une école de musique si j’avais un milliard de FCFA pour faire valoir la diversité ethnique du Cameroun », affirme Cyrille Sam Baka.

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La torture politique

Cyrille Sam Baka évoque le fait que la torture que vivent certains hommes politiques en ce moment ne date pas d’aujourd’hui et qu’il faut un nouveau contrat social pour réguler la société camerounaise. « Depuis les années 1991, les leaders politiques sont bastonnés au Cameroun et on n’a pas encore atteint le degré maximum vécu en 1991. On est à la croisée des chemins. Il faut un nouveau CONTRAT SOCIAL pour réguler les rapports entre les camerounais et entre les camerounais et les étrangers ; à l’UDC, on y travaille », déclare le vice-président UDC. « Le côté humain que les camerounais avaient a disparu. On développe de plus en plus notre côté animal et c’est un danger. Les Camerounais doivent réanimer leur esprit de solidarité », déplore-t-il.


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