Le vice-président de l’UDC a démenti la rumeur selon laquelle il a été contaminé au Covid-19. Il intervenait ce 23 avril 2020 sur les antennes de la radio ABK.
L’homme politique au cours de son intervention sur le plateau de Luc Ngatcha, a passé en revue l’actualité au tour de la pandémie du coronavirus aussi bien au Cameroun qu’en Afrique.
Au sujet de sa supposée contamination au Covid-19
« Je n’ai pas été contaminé au Coronavirus, mais j’ai été malade après tous les événements qui se sont passé ces derniers temps. J’ai perdu ma mère, ensuite mon mentor et tout ça m’a rendu malade. Mais ça va désormais, la forme est là. Je ne travaille pas depuis plus de deux mois. Je suis en confinement… »
L’absence de Paul Biya sur le terrain de la crise sanitaire
Alors que les certains leaders d’opinion revendiquent à cor et à cri que le chef de l’État la présence physique du chef de l’État sur le terrain de la lutte contre le Covid-19, Cyrille Sam Mbaka indique que le « Président Biya n’est pas connu comme quelqu’un qui parcourt le Cameroun ». Selon lui, « C’est son style à lui de ne pas parcourir le territoire national. Çà, n’empêche pas qu’il gouverne et reste au pouvoir pendant aussi longtemps ».
L’Afrique plus résistante au coronavirus que l’occident
Le chef d’entreprise appelle au respect mutuel entre les Africains et invite ces derniers à se saisir des opportunités que présente le continent au risque d’être suppléés par les puissances étrangères : « Il faut qu’on se respecte nous-mêmes les Africains. Ce n’est pas parce qu’on a fait des études occidentales qu’on doit renier tout ce qui vient de l’Afrique. Si les Africains ne veulent plus posséder l’Afrique, ce ne serait pas une mauvaise chose pour les Occidentaux. Nous nous rendons compte que peut-être l’Afrique est mieux armée par rapport à ce virus que les autres continents… L’Afrique va s’en sortir mieux que je pensais… Mais il faut que nos états soient sérieux. On ne traite pas un fléau avec un ou deux millions… Les gens attendent tout du gouvernement… C’est une bonne chose pour l’Afrique d’avoir sa pharmacopée pour se battre. Nos médecins doivent être un peu plus polis envers les tradipraticiens »