Invité le mardi 16 novembre 2021, Cyrille Sam Mbaka, Président national de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP), s’est exprimé sur la recrudescence des attaques des séparatistes dans les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest, pour donner la position du parti qu’il dirige.
Crise au Noso
Si la crise perdure c’est parce qu’on ne forme pas le peuple à la citoyenneté et la souverrainneté. « Parlant de la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, au sein de l’appareil politique ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu de consensus. On vit toutes ces crises aujourd’hui parce que nous n’avons pas formé le peuple à la souveraineté et à la citoyenneté; la formation du peuple est un chantier important pour l’AFP », pense Cyrille Sam Mbaka.
Il faut retrouver cette souveraineté populaire. « Les camerounais doivent retrouver leur souveraineté : la souveraineté populaire. Le peuple camerounais doit se bâtir. Si nous travaillons beaucoup sur la souveraineté populaire, beaucoup d’hommes vont fuir la politique », précise l’ancien militant de l’UDC.
L’idéologie de l’AFP
Le Président de l’A.F.P, dit que son parti est un parti du centre. « L’AFP se positionne comme un parti Centriste- Centré, c’est ce chemin qui va nous amener au bonheur. Tout le monde (les autres partis politiques) s’est engouffré sur le chemin de gauche qui mène à l’enfer », rappelle Cyrille Sam Mbaka.
Depuis son arrivée, le parti a connu des réformes. « Parlant de l’AFP, nous avons travaillé pendant 6 mois. On a éclaté le secrétariat général qui était confisqué, aujourd’hui nous avons un présidium, des cadres nationaux et régionaux », informe-t-il.
Briguer le mandat de président de la République n’est son intention première, mais le bonheur des camerounais. « La prétention première n’est pas le poste du président de la République, mais le bonheur car c’est ce qui concerne tous les camerounais », déclare le leader de l’AFP.
Il accuse le pouvoir en place d’avoir œuvrer pour tribaliser les partis politiques. « Le pouvoir en place a tout fait pour tribaliser les partis politiques, c’est Pourquoi je suis à l’AFP car dans ce parti on a toutes les tribus. Il faut une offre alternative, ce que nous apportons aux Camerounais », ajoute-t-il.