Invité sur le plateau de l’émission de débat quotidienne Equinoxe soir, David Eboutou a passé au crible la dixième législature qui a officiellement pris service mardi 10 mars 2020 au palais des verres de Ngoa Ekelle.
L’analyste politique estime que l’Assemblée nationale n’est plus qu’une espèce de « théâtre » qui a perdu toute crédibilité aux yeux du peuple camerounais. Il ajoute dans son argumentation que les personnages qui la constituent n’ont pas l’étoffe pour influencer le cours des évènements dans le pays.
« Il y a de fortes espérances autour de cette mandature, mais maintenant l’institution qui pourrait être le nœud de toutes ces attentes, si elle est en elle-même bloquée, verrouillée, ça pose problème et on se dit : bon Dieu, on est foutus ! », lance-t-il.
« Quand vous regardez notre parlement avec la mécanique que je décrivais tantôt, les nouveaux acteurs qu’il y a aujourd’hui, interrogez les profils ou les trajectoires voire les pedigrees de ceux qui y sont. Est-ce qu’on peut vraiment vous citer deux ou trois figures fortes dans ce parlement. Je mets au défi quelqu’un d’en trouver comme on a connu en 92…On avait des figures progressistes capables de déclencher des débats houleux de manière à créer une certaine dynamique », explique Eboutou.
Relancer par le présentateur Serge Alain Ottou qui lui brandit Cabral Libii et Koupit Adamou comme leaders susceptibles de se faire entendre dans cette chambre, le consultant décide de rester muet et passe la parole à son co-paneliste Aimé Bikoï.
Une scène hilarante qui a obtenu un succès populaire sur les médias sociaux. Elle démontre également que David Eboudou ne considère pas les deux hommes en question comme des figures importantes de l’Assemblée nationale camerounaise.
Lebledparle.com vous propose ci-dessous un extrait vidéo de l’émission
https://www.youtube.com/watch?v=4103RN7FBKA