Pour la prise en main efficace de ces nouvelles spécialités, 53 enseignants ont été formés par les soins du ministère en charge des enseignements secondaires au Cameroun, rapporte Cameroon Tribune dans sa publication du 26 mai 2021.
D’après notre confrère, c’est en fait onze nouvelles filières qui feront leurs entrées dans l’enseignement secondaire technique camerounais. Parmi elles, « la Bureautique, la Sténotype, la Taxation, l’Informatique des entreprises, la Boulangerie et pâtisserie, la Transformation de viande, la Peinture, la Céramique et sculpture, l’Industrie de la tannerie et du cuir, le Textile et pressing », fait savoir notre confrère.
Ces spécialités, précise le journal gouvernemental, seront enseignées exclusivement aux Lycées technique bilingue de Nsam à Yaoundé et Maroua dans l’Extrême-Nord.
Toutefois, avant leur introduction dans le système éducatif, indique notre confrère, des dispositions ont été prises : «53 enseignants ont été formés à Yaoundé du 15 février au 15 mai dernier sur la maitrise et l’enseignement de ces spécialités, afin d’assurer un transfert sans heurt de connaissances aux apprenants », peut-on lire.
Cette formation des enseignants a été dispensée par des établissements professionnels spécialisés dans ces domaines. Elle s’est déclinée en cours théoriques et pratiques, avec un stage de deux semaines dans des entreprises bien établies. En clôturant cette activité le 18 mai 2021 à Yaoundé, la ministre des Enseignements Secondaires, Pauline Nalova Lyonga, « a remercié la Banque islamique de Développement qui a aidé l’État du Cameroun à améliorer les normes de l’enseignement secondaire technique grâce au projet Pest », note journal.
« Dans chaque stand, le ministre s’est renseigné sur le processus et les matériaux utilisés pour la production des différents articles affichés. Elle a également conseillé aux enseignants formés en boulangerie et pâtisserie, transformation de la viande, textile et pressing de mettre l’accent sur l’hygiène, la et la sécurité tout en transmettant le savoir-faire aux apprenants. Cela leur permettra d’assurer la confiance de leurs clients potentiels », écrit le quotidien à capitaux publics.
Enfin, le MINESEC a indiqué que « l’enseignement de ces spécialités avait été choisi en fonction des besoins de l’environnement socioéconomique du pays. Cela apportera en fin de compte, une solution durable au chômage des jeunes », lit-on.