La disparition à l’âge de 77 ans du Dr Adamou Ndam Njoya, président de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) a laissé très peu de personnalités camerounaises indifférentes. Au sein de la sphère nationale les hommages se font légions dans le sens de saluer la mémoire de ce grand homme.
Affaibli depuis plusieurs années par la maladie, le président de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), est passé de vie à trépas dans la nuit de vendredi à samedi, à Yaoundé.
Le Sultan Roi des Bamoun, Ibrahim Mbombo Njoya dans un communiqué alliant compassion et éloges, commis le dimanche 9 mars 2020, jour de l’inhumation d’Adamou Ndam Njoya à Foumban, a rendu en som nom propre et au nom du peuple dont il est est le guide, un vibrant témoignage post mortem à celui qui fut par ailleurs son oncle.
Tout le Noun pleure
« Notre famille est amputée d’une de ses figures emblématiques », écrit-il en exprimant la douleur qui s’est emparée de l’ensemble de la communauté, le sultan indique que le «Noun pleure un de ses nobles fils et porte-étendard».
Il ajoute : «Nous ne partagions souvent pas les mêmes points de vue dans certains domaines, ce qui est tout à fait naturel dans une société. Toutefois, le Malheur qui nous frappe nous rassemble au-delà des clivages partisans, au-delà des différends, propres à toutes les grandes familles». En effet, l’UDC est la principale force politique du Noun qui depuis toujours, réussit à dominer le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti d’Ibrahim Mbombo Njoya dans ce département.
En dépit des positions politiques différentes
Du vivant du disparu, les deux hommes n’avaient pas les mêmes convictions politiques. Mais au-delà de ces divergences, il reste que le Noun a perdu un grand bâtisseur, un de ses dignes fils qui a «contribué efficacement à la mise en place des institutions démocratiques de notre pays», conclue le sultan.