« C’est avec une infinie tristesse que nous saluons la mémoire du patriarche Ni John Fru Ndi. rest in peace grand homme. Aux grands hommes, la patrie reconnaissante », écrit Célestin Djamen, ancien militant et cadre du SDF sur Facebook, le mardi 13 juin 2023.
« Le Club Mythique de Yabassi, Dihep Di Nkam adresse ses condoléances au club PWD de Bamenda après la disparition de son ancien Président John Fru Ndi. Le Président », écrit Jean Crépin Soter Nyamsi sur Facebook, le mardi 13 juin 2023.
Le père du nouveau multipartisme au Cameroun, s’en est allé !
« what a great cameroonian ! Quel modèle de patriotisme et d’attachement à l’unité du Cameroun ! Il a aimé le Cameroun jusqu’au bout! Le chairman Ni John Fru Ndi fait désormais partie du panthéon, de la grande lignée des nationalistes et patriotes camerounais qui ont manifesté et prouvé leur amour profond pour notre pays, son pays, le Cameroun. Alors qu’il était évacué en Europe il y a quelques semaines, il a insisté malgré les oppositions de ses proches, à rentrer mourir dans son pays, le Cameroun. Cet homme ne se voyait pas ailleurs qu’au Cameroun. Étant devenu la cible des irrédentistes anglophones du NOSO, qui lui reprochait de ne pas prendre faits et causes pour leur cause, il préférera quitter son village de Santa pour vivre à Yaoundé. Pour lui l’unité du Cameroun était non négociable. Cet amour pour l’État du Cameroun vaudra à son parti politique le SDF de perdre des voix et des élus dans son fief politique et électoral imprenable des régions du Nord- Ouest et du Sud- Ouest. Ni John Fru Ndi était aussi une force inspirante de courage et d’audace. C’est le père du multipartisme au Cameroun. C’est grâce à son sens du sacrifice patriotique, le 26mai 1990 à Bamenda, à la tête d’une célèbre marche, son slogan politique « Power to the people » le poing levé, que le vent du multipartisme soufflera encore, à nouveau sur le Cameroun, après une longue interruption de 25 années. Courage et fortification à ses familles naturelles et politique. La patrie reconnaissante ! », écrit Christian Ntimbane Bomo de la Société Civile des Réconciliateurs.
« Le chef du SDF, Ni John Fru Ndi est décédé à Yaoundé à l’âge de 82 ans. Il s’y était installé depuis environ 5 ans après ses ennuis avec les séparatistes présumés. C’est une page de l’histoire agitée du SDF, qu’il a mené d’une main de fer depuis sa légalisation le 1er mars 1991, qui se tourne. Il laisse un parti cassé du fait des querelles de succession sous fond de doutes sur l’orientation stratégique depuis sa première participation aux élections en octobre 1992 et davantage son entrée dans les institutions en janvier 1996. Difficile d’imaginer en son absence le succès des tentatives de réconciliation entreprises par des bonnes volontés proches du parti. Sauf sursaut d’orgueil des principales têtes des camps qui s’affrontent sur ce qui reste de ce SDF diminué que laisse celui qu’on surnommait « le Chairman ». Que l’âme de celui dont le parcours est tout confondu à ce parti qui joua jusqu’en 2018 les premiers rôles dans l’opposition camerounaise vienne toucher le cœur de ses cohéritiers politiques afin qu’ils préservent l’œuvre de sa vie politique. RIP Mr Chairman », écrit Alex Gustave Azebazé, Journaliste et éditorialiste indépendant.