Suzanne Kala Lobé a lancé son générique de fin dans la nuit du 31 juillet au 1er août 2024. Le mois avait plutôt mal débuté pour sa famille nucléaire et celle qu’elle a construite dans le domaine qu’elle a choisi d’exercer : le journalisme.
Au lendemain donc de son décès, des voix s’élèvent pour lui rendre un vibrant hommage, parmi lesquelles celle de la présidente du Syndicat National des Journalistes du Cameroun, SNJC. Elle a exprimé sa peine vis-à-vis de la disparition de cette icône du journalisme.
« Notre presse vient de perdre ainsi non seulement l’une de ses plumes les plus aguerries, mais aussi une fervente combattante pour une presse libre, » a-t-elle déclaré.
En rappel, Suzanne Kala Lobé a fait ses preuves dans le métier de journalisme. De reporter à éditorialiste, elle a parcouru toutes les étapes de la rédaction. La défunte était connue pour son sens de la polémique, l’engagement.
Pour Marion Obam, la flamme de syndicaliste et son ardeur au travail de la défunte devraient inspirer la jeune génération de journalistes afin que l’objectivité perdure dans le métier.