Offusqués par le fonctionnement du parti, certains militants de ce parti réclament l’organisation des primaires avant l’organisation des électorales générales (régionales, municipales et législatives).
Cette information est contenue dans le numéro 387 de Défis Actuels.
En effet, le Comité central du RDPC, après avoir annoncé pour un délai pas si éloigné les investitures pour les élections régionales, municipales et législatives, certains militants de cette chapelle politique, trouvent cette décision comme une forme de « dictature ».
Le système d’investiture faut-il le rappeler, consiste pour ce parti, à choisir les candidats qui vont le représenter aux échéances supra énoncées.
Steve Edoa, militant du RDPC dans le Mfoundi, chez notre confrère Défis Actuels, s’offusque : « cette manière de faire va créer des divisions au sein du parti, entre ceux qui bénéficient de la légitimité populaire et ceux qui ont des ramifications au Comité central du RDPC… Nous avons ce problème actuellement. Nous avons un exécutif communal qui nous a été imposé, et après 6 ans de mandat, cet exécutif n’arrive pas à renouer de bonnes relations avec les administrés ».
Moukoko Lambo, cadre du RDPC dans le Wouri, dans les colonnes de notre confrère, estime que cette façon de faire de son parti va entrainer un basculement dans les rangs de l’opposition, plusieurs militants : « Elle réduit aussi les chances du parti, car plusieurs militants démissionnent ou rejoignent les rangs de l’opposition », regrette-t-il.
D’autres militants affirment que si leur parti maintient les investitures, ils vont voter l’opposition lors des prochaines échéances électorales.