Pour lui, le concept de gré à gré au sujet de la succession au pouvoir est un faux débat et n’a pas de sens. « Halte à la diversion ! Le gré à gré est un faux débat. Depuis pratiquement deux ans j’attends honteusement des gens parler du fameux « gré à gré » au sommet de l’Etat. Pour la bonne gouverne de tous, cette histoire de gré à gré n’a pas de sens. C’est illogique. Ça n’a de valeur que pour des gens qui ont été habitué à bénéficier des marchés publics en gré à gré », écrit-il.
Son parti veut investir Franck Biya et s’il accepte et gagne les élections, il ne s’agira pas du gré à gré selon lui. « Si M. Franck Biya avec qui nous sommes ouverts au FDC à discuter des modalités son investiture est investi soit par le FDC, ou le RDPC, gagne les élections. Est-il convenable de parler de gré de gré dans ce cas ? », ajoute-t-il pour illustrer son argumentaire.
Le conseiller municipal de la Commune d’arrondissement de Monatelé pense que le gré à gré n’a pas sa place au Cameroun et que le concepteur fait fausse route. « Une fois pour toute le gré à gré n’est pas possible au Cameroun. Celui qui parle de gré à gré confond certainement le champ politique à son entreprise spécialisée dans le gré à gré. Qui ne se souvient-il pas que même étant membre du gouvernement, son propre cabinet juridique bénéficiait des gré à gré dans son propre ministère », écrit Denis Emilien Atangana.