Pour le FDC Organiser les élections présidentielles avant les élections législatives et municipales n’est pas un problème.
Au cours d’une conférence de presse, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a appelé au respect du calendrier électoral pour les prochaines élections au Cameroun. En réaction le FDC dit que ça ne lui pose pas un problème.
« Le FDC investira un candidat à la prochaine l’élection présidentielle qu’elle soit anticipée ou en 2025. Organiser les élections présidentielles avant les élections législatives et municipales est une tradition dans notre pays. Ceux qui ont boycotté les municipales et législatives en 2020 doivent assumer les conséquences de leur décision et éviter de divertir les Camerounais sur l’essentiel. Où se trouve le problème que l’élection présidentielle soit anticipée et organisée avant les élections législatives et municipales ? En 2018 n’a-t-on pas organiser les élections législatives et municipales après les élections présidentielles ? Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui pour demander que la présidentielle soit organisée après la tenue des élections municipales et législatives ? Pourquoi ceux qui demandent aujourd’hui le respect du calendrier électoral n’avaient pas boycotté la présidentielle de 2018 puisque le calendrier électoral n’était pas respecté ? C’est la guerre au Noso et le code électoral qui ont justifié le boycott de certains aux élections municipales et législatives de 2020 mais curieusement alors que la guerre au Noso persiste et que le code électoral est le même je n’arrive pas à comprendre qu’es-ce motivent leur envie de vouloir participer aux élections municipales et législatives avant l’élection présidentielle. Il me semble que la constance et la logique voudraient que comme le code électoral est le même et que la situation sécuritaire au Noso pas changée que les boycotteurs d’hier boycottent tous les scrutins », écrit Denis Emilien Atangana.
Maurice Kamto, un dictateur ?
Dans une autre publication l’homme politique revient sur l’exclusion de Michèle Ndocki, Me Richard Tamfu et Armand Noutack II. Pour lui, le MRC n’est pas démocrate. « L’existence de courants politiques dans un parti politique est le signe même de la vitalité démocratique au sein de cette formation politique. Rien à voir absolument avec l’indiscipline. Les courants et les tendances sont normales dans une formation politique. Une formation politique qui ne tolère pas la différence de points de vue et d’approches n’a pas sa place sur la scène politique et en démocratie. Il n’y a pas de démocratie sans démocrates. Exclure un militant pour avoir fondé un courant politique dans un groupe WhatsApp est très maladroit et rétrograde. La démocratie se fait avec les démocrates et non avec les dictateurs qui pensent qu’ils sont éternels à la tête de leurs formations politiques », écrit l’acteur politique Denis Atangana.