Dans une série de Tweets effectués depuis hier soir, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) a scandé l’impertinence selon lui, de la réplique d’Equinoxe au sujet de ce qu’il convient désormais d’appeler l’affaire Stéphanie Djomo.
Le média de Sévérin Tchounkeu a sorti l’artillerie lourde pour démontrer qu’il n’y a eu aucun manquement professionnel en ce qui concerne le passage et les révélations de Stéphanie Djomo lors de l’émission Parole de Femmes du 3 novembre 2020. Témoignages de ses deux filles et de son beau-père, chroniques à charges contre la Crtv, et diffusion d’un audio exclusif de cette présumée victime de la crise anglophone : voilà entre autres les moyens chosis par Equinoxe TV pour mener la riposte..
Dénis Nkwebo est resté sur sa faim
Toutes les productions journalistiques réalisées par Equinoxe TV pour son 20H du 20 novembre 2020 s’avèrent insuffisantes pour laver la chaîne bleue de tout soupçon de bévue professionnelle, résument les sorties de Dénis Nkwebo. «Ils se rendront finalement compte que le journalisme n est pas un métier de simple bon sens. Il faut prendre au moins quelques cours. Au bon endroit »,a engagé l’ancien pensionnaire de Le Jour à l’endroit de ses confrères.
Pour lui, la guéguerre Crtv-Equinoxe est un « théâtre du chocolat ». «Donnez les noms et prénoms des jumeaux ou jumelles de Dame Djomo, le jour, l’année de leur naissance, ceux de leur décès, le nom du village où les enfants sont morts. Quelle distance parcourue par la pleureuse à pied ? Dame Djomo fuyait seule ?». S’interroge-t-il avant de conclure,
« Les faits présumés se sont déroulés entre Kumba et Mbanga. L’enquête se déroule à Bonakouamouang et Mballa 2. Les juges sont sur Facebook. Le populisme médiatique est porteur de division et de guerre». Des déclarations qui cependant, ne rencontrent pas l’assentiment des fans d’Equinoxe. En grand nombre, ils s’acharnent violemment sur Dénis Nkwebo.