Le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) a fait de nouvelles révélations au sujet des irrégularités observées lors de l’interpellation d’Ernest Obama.
L’homme de médias a été pendant plusieurs années, la principale figure du groupe L’Anecdote. Mais, depuis peu, il connait une improbable dégringolade. Relevé de ses fonctions de Directeur de la télévision, il s’est ensuite vu retirer toute présence sur les antennes. Aujourd’hui, c’est devant la justice que son patron a décidé de le traîner. Seulement, la mise aux arrêts de l’ancien présentateur de Club d’Elites a passé outre la procédure légale telle que l’indique Denis Nkwebo dans un tweet publiée le 19 juin.
«Ernest Obama a été séquestré au bureau d’Amougou Belinga avec la complicité du Procureur. Sans aucune plainte. C’est ce vendredi que le patron de Vision 4 a déposé une plainte», a écrit le syndicaliste.
Accusé d’abus de confiance, haute trahison, détournements de fonds et complicité avec des activistes des réseaux sociaux à qui, il diffusait des informations confidentielles au sujet de l’entreprise pour laquelle il travaillait, l’ancien Directeur de Vision 4 a bénéficié du soutien de Dénis Nkwebo dès le début de sa mésaventure. Ce dernier a dénoncé le traitement « inhumain » et « dégradant » dont il a été victime dans la matinée du 18 juin.
Pourtant, il y a un an à peine, Obama accablait d’injures Nkwebo sur les antennes de la télévision africaine.