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Dénonciations accablantes vis-à-vis du bureau de l’état civil de la Commune d’Ebolowa 2ème

Huit transcripteurs, composés d’étudiants et de jeunes désœuvrés, réclament une somme de 400 000 FCFA à l’institution communale pour des services rendus. Ils avaient été assurés qu’un budget avait été alloué pour remplir et reconstituer 4000 actes de naissance en procédure d’urgence.

Commune dEbolowa 2
Commune d'Ebolowa 2

Huit transcripteurs, composés d’étudiants et de jeunes désœuvrés, réclament une somme de 400 000 FCFA à l’institution communale pour des services rendus. Ils avaient été assurés qu’un budget avait été alloué pour remplir et reconstituer 4000 actes de naissance en procédure d’urgence, a appris Lebledparle.com.

Malgré leurs multiples tentatives pour obtenir leur dû informe 237Actu, ces huit jeunes, parmi lesquels se trouvent des étudiants, des jeunes mères, des responsables de famille et des jeunes au chômage, lancent un appel à l’aide et interpellent le maire de la Commune d’Ebolowa 2ème, André Thomas Bengon.

Selon les informations de notre confrère, dans une correspondance datée du 18 juin 2024, les protagonistes dénoncent l’abus de confiance, le non-respect des droits des travailleurs, l’exploitation et la mauvaise foi présumés de la Commune d’Ebolowa 2ème. La lettre est signée par Ndongo Mve Boris, Wo’o Balint Bertrand, Edjanga Crisinel Sidoine, Stala Ndoh Viviane Cristelle, Ngalla Jacky, Mengue Cécile Manoel, Bomono Josepha et Ela Menye Diane.

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De notre source, Lebledparle.com apprend que ces huit transcripteurs avaient été recrutés en tant que volontaires pour produire rapidement 4000 actes de naissance en raison du retard accumulé par la mairie dans ce domaine. Malgré un salaire convenu de 50 000 FCFA par personne, les difficultés sont apparues lorsqu’ils ont tenté de récupérer leur rémunération. Les promesses de paiement ont été reportées à plusieurs reprises, invoquant des excuses telles que l’organisation de festivités ou un voyage du maire en Chine.

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Face à cette situation, les huit volontaires menacent de recourir aux juridictions compétentes, y compris le Ministère du Développement et du Plan (Minddevel) et le Bureau National de l’État Civil (Bunec), s’ils ne reçoivent pas rapidement le paiement qui leur est dû.


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