Fondé à Bamenda en 1985, le RDPC, dont Paul Biya est le président, marque quatre décennies de présence sur la scène politique camerounaise. Ces célébrations interviennent dans un contexte particulier, à quelques mois de l’élection présidentielle d’octobre 2025, pour laquelle Paul Biya est pressenti comme candidat.
Critiques du bilan du RDPC
Le bilan du RDPC est vivement critiqué par certains observateurs, qui dénoncent la corruption, l’impunité, le népotisme, le favoritisme et le tribalisme d’État. Le journaliste Jean-Bruno Tagne a notamment souligné l’insalubrité de la capitale politique, Yaoundé, envahie par les ordures, comme symbole de l’incompétence du gouvernement. « Anniversaire du RDPC : y a-t-il vraiment de quoi fêter ? Le symbole est fort et très représentatif du bilan du RDPC à la tête du Cameroun : une capitale abandonnée depuis des mois aux ordures. Personne pour tirer la sonnette d’alarme. Ils sont tous impuissants. L’incompétence de ce gouvernement est proverbiale », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.
Le RDPC en dérision
En réponse à ces critiques, un internaute a ironiquement commenté : « Si, il y a vachement de quoi fêter, car les poubelles font partie des grandes réalisations. Tes compatriotes se sont même habitués à cette nouvelle façon d’embellir la ville aux sept collines… ». Cette réaction illustre le débat houleux qui entoure les célébrations du 40e anniversaire du RDPC.