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Des opposants camerounais envisagent une coalition pour renverser Paul Biya en 2025

Une éventuelle coalition se dessine en vue d’une candidature consensuelle de l’opposition camerounaise à l’occasion de la présidentielle de 2025.

Paul Biiya
Le président Paul Biya-DR

Des hommes politiques de l’opposition au Cameroun envisagent de former une coalition en vue de la présidentielle de 2025, avec l’objectif de vaincre le parti au pouvoir et ses alliés. Certains leaders, dont Cabral Libii, Jean Michel Nintcheu, et Samuel Billong, se positionnent en faveur d’une alternance politique inclusive et pacifique au Cameroun.

Jean Michel Nintcheu, député et président du Front pour le changement du Cameroun (FCC), soutient la nécessité d’une alliance de l’opposition. Il a exprimé son choix en faveur du Professeur Maurice Kamto comme leader de cette coalition. Le membre du parlement pense que la répression subie par les militants du MRC et la position de Kamto après la présidentielle de 2018 comme des raisons justifiant ce choix.

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Cabral Libii du Pcrn réaffirme son engagement pour la coalition

Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), confirme son engagement en faveur de la coalition de l’opposition. Bien que n’ayant pas encore fait de choix clair, Libii avait déclaré en octobre 2022 l’engagement de son parti en faveur d’une alliance. Il réitère cette position lors d’une récente conférence de presse. Toutefois, il a indiqué que les détails de cette éventuelle coalition seront étudiées au congrès ordinaire de son parti en décembre 2023.

Samuel Billong du Mouvement des réformateurs considère l’élection présidentielle de 2025 comme cruciale pour une transition politique au Cameroun. Il n’a pas encore révélé les partis avec lesquels son parti pourrait former une alliance, mais souligne l’importance de la collaboration de tous pour une transition exemplaire.

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Depuis mars 2023, sept partis politiques ont formé une plateforme pour proposer des améliorations au système électoral camerounais. Pour certains observateurs politiques, cette alliance est un pas franchi vers une candidature unique de l’opposition en 2025.


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  1. C’est possible si chaque leader laisse son égo pour servir l’intérêt supérieur de l’opposition savoir l’alternance.

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