Les médias ne donnent pas la visibilité aux journalistes
Depuis que l’actuel journaliste en service à Radio Balafon, Jean Paul Choun Nyat dénonce le comportement de ses anciens patrons. Ces sorties divise l’opinion. D’autres pensent qu’il doit se taire. Certains approuvent ses sorties. C’est le cas de Désiré Trésor Mbouné.
« Aucun média ne « donne » de la visibilité à un journaliste. Mon soutien à Jean Paul Choun Nyat Je lis avec beaucoup de stupéfaction les réactions, parfois d’estimés aînés, qui trouvent qu’il est ingrat de fustiger le comportement de certains patrons presse véreux sous le fallacieux prétexte que « c’est grâce à leurs médias qu’un tel est connu ». Que les choses soient claires : aucun média ne « donne la visibilité » à un journaliste. Un journaliste devient connu lorsque la qualité de son travail devient manifeste. Non, Canal 2 n’a pas « donné la visibilité » à JJZ. Jean Jacques Ze s’est rendu visible par la qualité des programmes qu’il tenait notamment la célèbre revue de presse. Club d’Elite, l’Arène, Droit de réponse sont des programmes cultes parce que Bruno Bidjang, Rodrigue Tongué Ndeutch et tous les autres abattent un travail titanesque pour les rendre alléchants. Même les programmes devenus « institution » le sont devenus parce que de brillants professionnels les ont institutionnalisés. Le 20h30 est resté le 20h30 parce que madame Adèle Mballa est assise sur cette chaise. Vision4 n’a pas gracieusement « donné de la visibilité » à Christophe Raoul Bia Nnama. Au contraire, Il a rendu le 20h de son média plus visible parce que son « grand »reportage ramène des vues. Le principe est évident : bons professionnels = programmes intéressants. Bons programmes = grandes chaînes TV. Mettez l’humain au centre de vos entreprises. Arrêtez de justifier le traitement inhumain de certains patrons de presse par le prétexte qu’ils nous auraient « donné de la visibilité ». C’est une contre vérité. Mieux, un mensonge », écrit-il.
Réaction de Dénis Nkwebo
Dénis Nkwebo se rappelle des attaques qu’il subissait quand il dénonçait le traitement des journalistes. « J’ai été combattu, calomnié, insulté et vilipendé sur les réseaux sociaux pour avoir exigé le paiement des salaires des journalistes. Donc on peut tout faire au Cameroun sauf dire un mot concernant le frère du village ? Un bon citoyen doit rester cohérent et juste », écrit l’ancien président du SNJC.