Dans un extrait d’une chronique parue dans le Quotidien Mutation du 03 avril, sélectionné et publié ce 12 décembre 2018, le porte-parole de Maurice Kamto, Bibou nissack donne un appecu de ce que c’est que le « Milliardisme », au moment où des scandales financiers se multiplient au Cameroun, notamment après le retrait de la CAN.
LE MILLIARDISME!(extrait)
« …Cependant, force est de dire que le chat échaudé que nous sommes devenus entre temps, craint farouchement et résolument l’eau froide qui suinte des pores de l’épervier-politique qui happe certains voleurs et prends soigneusement soin d’en laisser d’autres assurer allègrement la permanence du ‘’Milliardisme’’. Le ‘’Milliardisme’’, cette pandémie qui s’empare de certains gestionnaires de fonds publics en les poussant, tels des automates détraqués et dotés d’une boulimie financière gargantuesque, au détournement de fonds publics avec pour unité-cible de prédilection le milliard de FCFA. Ce ‘’ndock bidiïsme’’ ou ‘’ndock moiniïsme’’ glouton et avide, authentique trouble obsessionnel compulsif viendra donc prêter main-forte ou disons ‘’serres-fortes’’ au rapace à choix arbitraires et aléatoires dictés par le politique ‘’étoudïen’’ suprême. Cet oiseau qu’est l’épervier-politique excelle donc dans le détournement des fonds d’attention publics. C’est un rapace usurpateur qui se repait de repas à lui immolés sélectivement, là où il aurait suffit de retirer à l’institution judiciaire la camisole de force dont on a ceint son corps entier, et lui remettre son bandeau en lieu et place des verres grossissants dont on a affublé ses yeux perçants dans sa nouvelle approche de tri sélectif téléguidé depuis l’exécutif. De même lui rendre à dame justice son glaive, lui aussi soutiré par ledit exécutif-pickpocket, suffirait. Cette résurrection-tueuse de mémoire, vise l’oubli et la diversion, car il faut faire oublier aux Camerounais quantité de choses ahurissantes et insolites… ».
Séquence d’une Chronique que j’ai publiée dans le Quotidien Mutations du 3 Avril 2018… L’ambiante atmosphère »amère » du fait d’un retrait national de Can (ne) à sucer se prêtait à cette rétrospective méditative, car les habitudes des uns ont décidément la peau dure quand il faut asservir le Cameroun et son peuple.
BIBOU NISSACK