Le classement des 100 leaders africains de demain, est établi par l’Institut Choiseul qui a effectué ce travail d’enquête sur douze mois, entre juillet 2016 et juillet 2017.
Pour avoir ce résultat, l’Institut Choiseul a utilisé cinq groupes de critères : l’image et la réputation, le parcours et les compétences, le pouvoir et la fonction, l’influence et les réseaux, le potentiel et le leadership.
Les camerounais sont respectivement 9e et 49e dans ce top 100 des africains de demain. Le premier s’appelle Bony Dashaco, diplômé de la London School of Business and Finance. L’anglophone natif de Kumba (Sud-Ouest) créé, en 2008, Acmar Media Group, une agence de conseil en communication pour les entreprises.
La deuxième Ingrid Etoke 37 ans, est Directrice générale de GSK. C’est une ancienne étudiante de l’université de Lille en France et Directrice Cameroun de Sandoz entre 2010 et 2014.
en 2016, les deux compatriotes ont figuré parmi les 100 jeunes africains de moins de 40 ans identifiés comme les leaders africains de demain dans le monde par l’institut français Choiseul, comme l’avait rapporté Lebledparle.com.
La même année (2016), ils étaient cinq au total, les trois autres n’ont pas figuré dans ce classement cette année. Il s’agit de Jean-Paul Melaga, Tony SMITH, et Tonjé BAKANG.
Méthodologie d’enquête
Comme l’indique, le site JeuneAfrique.com qui a relayé l’information, chacun des décideurs a été contacté et incité à transmettre des données sur son parcours et son organisation. En outre, Choiseul s’appuie sur ses réseaux au sein de la diplomatie française et des cercles d’affaires africains pour affiner son analyse.
Les profils ayant obtenu moins de 10 % dans l’une des catégories sont éliminés. Sont admissibles pour chaque édition toutes les personnes qui possèdent la nationalité de l’un des 54 États africains, qui étaient âgées au plus de 40 ans au 1er janvier et qui contribuent activement au développement économique de l’Afrique.
Le travail a été fait de manière indépendante selon cet institut. « Choiseul assure réaliser ce travail en toute indépendance. Si certains partenaires ou soutiens de l’institut sont mis en avant à l’occasion de la publication du classement, ils ne le financent pas spécifiquement ».
Même si le travail a été fait de manière indépendante, il y a eu une dose de subjectivité de la part de Choiseul qui donne ses raisons. « Notre volonté est de couvrir tout le continent, pas de nous limiter aux quatre ou cinq économies les plus développées », explique son président, Pascal Lorot. Par conséquent, certains profils nigérians ou sud-africains qui pourraient mérité leur place dans les 100 premiers se retrouvent dans la seconde liste au profit de ressortissants de pays comme le Rwanda ou la Tanzanie.