L’état-major des armées tchadiennes a annoncé ce mardi 10 décembre dans un communiqué officiel à la mi-journée, le départ du pays de deux Mirage 2000 de l’armée française. La France a décidé d’entamer ce retrait après la rupture des accords de coopération, de défense et de sécurité annoncée par le gouvernement tchadien le 28 novembre dernier.
Cependant, la rapidité du retrait des premiers avions de combat français semble avoir surpris plusieurs. « C’était voulu par le Tchad et la France y a mis de la bonne volonté… C’est allé plus vite qu’on ne l’imaginait », a confié à RFI, une source gouvernementale.
A l’annonce de la rupture des accords militaires, le Ministre tchadien des Affaires étrangères avait évoqué un délai de six mois. Mais le gouvernement du pays a souhaité voir les choses aller « un peu plus vite ». « Deux jours plus tard, le PM déclare vouloir que le retrait se fasse dans les plus brefs délais. Ce mardi, la France accède à cette demande avec le départ de deux mirages. », relate RFI.
Aujourd'hui, 2 Mirage 2000D ont quitté la base de N’Djamena pour regagner la France.
➡️ Ceci marque le début du désengagement militaire français et l’évolution de la coopération entre le Tchad 🇹🇩 et la France 🇫🇷. pic.twitter.com/2LNOgUBja5
— Armée française – Opérations militaires (@EtatMajorFR) December 10, 2024
Sur les trois mirages présents au Tchad, deux ont quitté la base aérienne d’Adji Kossei à 13h15. Ils étaient accompagnés d’un MRTT, un avion de ravitaillement. Direction : la France.