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Trafic d’ossements humains : Deux suspects neutralisés à Douala par la gendarmerie

Ils attendaient la somme de 5 millions de FCFA, mais ils ont plutôt reçu des menottes à leur grande surprise. Il s’agit de deux présumés trafiquants d’ossements humains, tous domiciliés à Douala, qui ont été pris en flagrant délit, dans une embuscade soigneusement préparée par les éléments de la Compagnie de gendarmerie de Douala 2, selon nos confères d’Equinoxe tv.

trafiquants d'ossements humains
Les présumés trafiquants d'ossements humains aux arrêts - DR

A Douala, deux trafiquants d’ossements humains viennent d’être tombés dans les filets de la Gendarmerie. L’information a été relevée par Equinoxe télévision ce lundi 13 janvier 2025, au cours du « 20 heures », le grand format de l’actualité de « la chaine du peuple ». Sur des images visionnées par notre rédaction, l’on peut voir des ossements humains, soigneusement emballés au préalable pour la commercialisation, sortis d’un sac par les deux suspects. Ces derniers, les auteurs présumés de cet acte odieux sont désormais aux arrêts à la brigade des recherches de Douala II.

Selon les informations de notre source, ces présumés trafiquants d’ossements humains ont été appréhendés à la suite d’une embuscade bien orchestrée par les éléments de la gendarmerie. Ils ont été interpellés en possession de leur marchandise d’un autre genre. Ils s’apprêtaient alors à la vendre à plusieurs millions de franc CFA.

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Adjudant-Chef Major, Jean-Eric TIEFANG, le Commandant de la Brigade des Recherches de Douala II
Adjudant-Chef Major, Jean-Eric TIEFANG, le Commandant de la Brigade des Recherches de Douala II

Selon l’Adjudant-Chef Major, Jean-Eric TIEFANG, le Commandant de la Brigade des Recherches de Douala II, « Il s’agit de deux suspects, NGI SENYUI Pratt Tinjong alias Zino et KOUNDEH Kevis respectivement âgés de 29 et 33 ans. Ils sont tous domiciliés à Douala. Ils font non seulement dans la profanation des tombes, mais aussi dans le trafic et la vente des ossements humains. Les ossements humains avec lesquels on les a interpellés provenaient du village Messager dans le département du BUI, région du Nord-Ouest. A leur arrivée ici à Douala, ils ont décidé de cacher leur « marchandise » dans une forêt à Tiko ».

Face à la résistance de ce phénomène de trafic d’ossements humains, les forces de l’ordre rassurent la population sur l’intensification de leurs actions pour mettre un terme à cela. Quant à ces présumés hors-la-loi, ils répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes.

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