L’accord a été signé le 16 septembre 2021 à Yaoundé, capitale politique camerounaise.
C’est pour implémenter des priorités nationales et la contribution à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2022-2026 que le Cameroun et les Nations unies (ONU) ont signé le 16 septembre dernier, un plan-cadre de coopération à hauteur de 642 milliards FCFA.
« L’enveloppe prévisionnelle s’établit à plus de 642 milliards de FCFA, dont 33,5% ont déjà été mobilisés à travers les ressources ordinaires du système des Nations unies. Le reste est à mobiliser auprès du gouvernement et des bailleurs de fonds », a précisé Alamine Ousmane Mey, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat),
Préparé conjointement par l’ONU et le gouvernement, le plan s’inspire de la Vision 2035 et de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30).
« Les agences, fonds et programmes du système des Nations unies réitèrent leur soutien aux priorités nationales de développement du Cameroun. Avec le début de la décennie d’action, le plan-cadre de coopération arrive à un moment de transformation et se concentre sur un ensemble de domaines essentiels pour réaliser la vision nationale du Cameroun », explique Matthias Z. Naab, le coordonnateur résident des Nations unies.
Faut-il le rappeler, le plan- cadre de coopération s’inscrit dans l’optique du développement durable : « Tout en consolidant les précieux acquis, notre partenariat s’inscrit dans l’amélioration durable de la compétitivité de l’économie camerounaise, le combat déterminé contre les vulnérabilités, la précarité et la pauvreté chronique ainsi que le renforcement de la résilience face aux divers chocs », a relevé le Minepat.
Le membre du gouvernement a noté que ce partenariat « s’articuler autour de la réponse humanitaire d’urgence, de l’idéal du dividende démographique, du relèvement précoce des tissus économique et social fragilisés pour remettre les zones touchées et les populations concernées sur la voie du développement. Il s’agit évidemment pour nous de promouvoir une croissance forte, durable et inclusive, y compris en situation humanitaire », ajoute le membre du gouvernement.