Les travaux du dialogue national qui se poursuivent au Palais des Congrès de Yaoundé ont déjà vu la démission d’un certain nombre de personnalités politiques qui avancent chacun ses arguments. Ce qui amène le porte-parole à réagir à la défensive.
« Le Grand Dialogue National n’est pas un conseil politique ou constitutionnel. Il s’agit éminemment d’une table ronde des fils et filles du Cameroun qui cherchent des solutions aux problèmes camerounais et tout le monde y est représenté », a rappelé Georges Ewane lors de son deuxième point de presse ce 1er octobre 2019 à la Cameroon Radio Televion.
Le porte-parole s’adresse ainsi à Akere Muna, candidat à l’élection du 7 octobre 2018, Alice Sadio, présidente de l’Alliance des Forces Progressistes (AFP) et Jean Jacques Ekindi, leader du Mouvement Progressiste (MP) qui ont décidé de claquer la porte à cette grande rencontre historique.
Pour le journaliste émérite, le dialogue national se déroule dans la « sérénité et la franchise ».
« Les esprits surchauffés de la journée ont laissé place à la sérénité et à des discussions franches, honnêtes et constructives comme contribution à l’édification d’un Cameroun fort, uni et prospère », indique Georges Ewane.
Notons qu’Alice Sadio, au cours de l’émission Canal Presse sur Canal 2 International le dimanche 29 septembre 2019, relatait les « injustices » mieux la marginalisation dont a été victime son parti lors des consultations à l’immeuble Etoile.
Ayant en face d’elle le ministre Grégoire Owona, Alice Sadio a avoué que ce membre du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ne faisait pas parti des plus grands caciques du régime.
« Vous êtes l’une des rares personnalités du RDPC avec qui je me sens à l’aise », a révélé la femme politique.