L’ENAM est l’institution chargée de former les futurs hauts fonctionnaires et administrateurs au Cameroun. Cependant, les observations de Dieudonné Essomba soulèvent des questions sur la qualité de la formation dispensée dans cette institution. Il estime que de nombreux diplômés de l’ENAM présentent une compréhension limitée des enjeux économiques et politiques du pays, ce qui pourrait avoir des conséquences importantes sur la gestion des affaires de l’État.
Cette problématique révélée par Essomba met en évidence la nécessité d’une réforme éducative et administrative pour mieux préparer les futurs leaders du Cameroun. Il est essentiel que la formation des hauts fonctionnaires inclue une compréhension approfondie de l’économie, de la politique et des enjeux nationaux. Cela permettrait de garantir une gestion plus efficace et éclairée des affaires de l’État.
Révision des programmes
Il est également important de souligner que les propos d’Essomba pointent du doigt une problématique plus large : la médiocrité dans la gestion des affaires de l’État au Cameroun. Il s’inquiète du fait que des individus peu préparés en matière d’économie et de politique soient placés à des postes clés au sein de l’administration publique, ce qui contribue à la situation difficile que traverse le pays.
Ainsi, une révision des programmes d’études et des méthodes pédagogiques à l’ENAM pourrait être nécessaire. Il est primordial que les diplômés de cette institution soient mieux préparés pour qu’ils soient plus connectés avec la réalité économique et politique du pays. Une réforme éducative et administrative s’avère essentielle pour garantir une gestion plus compétente des affaires de l’État et ainsi contribuer au développement du Cameroun.
Les déclarations de Dieudonné Essomba mettent en évidence la nécessité d’une meilleure préparation des diplômés de l’ENAM au Cameroun. Une réforme éducative et administrative est indispensable pour former des leaders capables de relever les défis économiques et politiques du pays. Cette réforme permettrait de garantir une gestion plus compétente et éclairée des affaires de l’État, contribuant ainsi au développement et à la prospérité du Cameroun.