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Dieudonné Essomba : «La Communauté Bamileke, regroupée autour de Kamto, représente le caillou dont parlait Lamberton»

DD Essoo

L’économiste s’est de nouveau attaqué à Maurice Kamto et à ses partisans dans une chronique publiée ce vendredi 17 juillet 2020. Dieudonnée Essomba pense effet que, Lamberton n’avait pas foncièrement tort lorsqu’il qualifiait en 1960, le peuple Bamiléké de «caillou dans la chaussure du Cameroun». Pour lui, si tous ressortissants de cette ethnie ne font pas partie de cette catégorie néfaste à l’évolution du Cameroun, ceux qui soutiennent à Cor et à Cri le leader du MRC et son combat sont bel et bien les individus dont parlaient le Lieutenant-colonel français dans son article. Lebledparle.com vous dévoile ci-dessous, l’intégralité de la sortie épistolaire du Consultant de Vision 4.

DD Essoo
Dieudonné Essomba (c) Droits réservés

 

Kamto et sa meute sont bien «le caillou dans la chaussure» de Lamberton

Une vérité pénible m’a toujours calé à la gorge, par décence et par délicatesse. Mais les provocations répétées et intolérables de gens de Kamto, et en particulier, les photos montées et multipliées de manière virale sur moi me donnent la force de surmonter ma répulsion et de leur dire sèchement la vérité : Lamberton n’avait pas tort !

En mars 1960, le lieutenant-colonel Lamberton écrivait : « Le Cameroun s’engage sur les chemins de l’indépendance avec dans sa chaussure un caillou bien gênant. Ce caillou, c’est la présence d’une minorité ethnique, les Bamiléké, en proie à des convulsions dont ni l’origine ni les causes ne sont claires pour personne.

Il faut bien comprendre le discours du Français : il n’entendait pas par là le maquis de l’UPC qu’il avait combattu, puisque ce maquis était d’abord et avant tout l’affaire des Bassa, mais aussi d’autres Communautés camerounaises.

Il avait constaté qu’au-delà de la légitime hostilité que les Camerounais éprouvaient unanimement contre l’occupant colonial, avec des manifestations diverses, cette Communauté traînait une sorte de malaise spécifique qui allait rendre la construction sincère d’une Nation camerounaise spécifiquement problématique.

Mais en 1960, les Camerounais avaient l’envie profond de bâtir une Nation, et ce désir submergeait la crainte qu’auraient dû susciter cette sinistre prophétie. Du reste, il était de mode que tout ce qui est pessimiste soit volontiers assimilé aux manigances du colon visant à semer la division.

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60 ans plus tard, il faut bien se rendre à l’évidence : la majorité des Camerounais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, partage une idée de la Nation camerounaise, comme un lieu de partage, de considération, de solidarité et d’acceptation de l’autre.

La majorité, mais tout le monde ! En effet, à coté de cette majorité, se distingue un groupe minoritaire, issue de la Communauté Bamileke, regroupée autour de Kamto et qui représente bel et bien le caillou dont parlait Lamberton.

A voir leur comportement, ce groupuscule est saisi « des convulsions dont ni l’origine ni les causes ne sont claires pour personne ». 

Ils réclament tout, provoquent, agressent, insultent, méprisent, calomnient ! Ne respectant rien, ni personne, Ils attaquent et vandalisent à temps et à contretemps!

Intégristes, fermés comme un œuf, convaincus, ils accumulent les qualificatifs, sans honte, et poursuivent avec acharnement on ne sait quel loufoque projet.

Qu’est-ce que ces gens demandent aux Camerounais ? Personne ne sait ! S’il y a un peuple qui a profité de la pacification, de la Nation et de l’unité nationale, c’est en premier lieu les Bamileke ; C’est le peuple qui a pu sortir de ses réduits montagneux pour se répandre auprès des autres où il a pu prospérer, souvent au détriment des Communautés hôtes et voire en les submergeant.

Sur le plan des 4 avantages publics que se disputent les Communautés dans un Etat hétérogène, ils sont systématiquement surreprésentés par rapport à leur proportion de 15% :

-sur le plan de l’emploi public, leur part est systématiquement respectée dans les recrutements qui respectent l’équilibre régional, mais dans d’autres secteurs, mais il existe de larges secteurs dans l’administration publique où ils sont en position hégémonique ;

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 –sur le plan des positions de pouvoir, ils investissent partout à tous els niveaux, et souvent, s’approprient les postes électifs hors de leurs zones d’implantation : c’est le seul peuple au Cameroun à occuper un poste de Sénateurs en dehors de sa localité d’origine ;

-sur le plan des infrastructures collectives, l’Ouest est entièrement électrifiée, les nombres bitumées sont très nombreuses et les indicateurs d’accessibilités des services sociaux sont els pus élevés au Cameroun ;

-sur le plan des rentes publiques, autrement dit, des avantages tirés du budget de l’Etat ne faisant pas partie des 3 précédents, et qui comprennent les subventions, les exonérations de douane et d’impôts, les licences et autres autorisations, les Marchés publics, les appuis directes et indirects, les Bamileke bénéficient de plus de 70% des interventions de l’Etat !

Jusque-là, ce n’est pas suffisant ! Mais que veulent-ils finalement ? Ces gens détestent les autres Camerounais pourquoi ? Les autres Camerounais doivent disparaitre pour les laisser vivre seuls ?

Il est vrai que suivant leur logique, leurs gains sont le fruit de leur dynamisme existentiel, alors que les autres ne vivent qu’en parasites d’un Etat qu’ils alimentent !

Mon œil !

Lamberton avait raison : ce n’est pas tous les Bamileke qui sont un caillou, mais il y a bel et bien un caillou qui vient de cette Communauté et qui est dans la chaussure du Cameroun !

Ce caillou est parfaitement identifié : c’est clairement Kamto et sa Meute !

Cette racaille doit cependant comprendre qu’il y a une limite à tout ! La langue ne doit jamais déborder le nez !

Ce caillou dans le pied, il faut l’enlever ! Et immédiatement ! Faute de quoi on n’arrivera jamais à la destination qui est la paix et le développement.

Ce mouvement doit disparaitre !

Dieudonné ESSOMBA


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