Dieudonné Ntep a tragiquement trouvé la mort sur l’axe lourd Douala-Yaoundé le 10 mai 2021 alors qu’il se rendait dans la capitale économique.
« Regret de vous annoncer officiellement la mort de l’entraîneur national de cyclisme Dieudonné Ntep des suites d’un accident de la circulation ce 10 mai 2021 », a brièvement indiqué le chef de la communication de la fédération, Jean Baptiste Biayé.Thanatos vient de frapper dans l’univers sportif camerounais comme le confirme la Fédération camerounaise de Cyclisme dans la soirée du 10 mai 2021.
En effet, c’est en partant à Douala que l’entraîneur de l’équipe nationale de cyclisme a péri seul, dans un accident de la circulation parmi les quatre passagers à bord du bus de la Fécacyclisme qui est entré en collision avec un camion non loin du péage de Mbankomo, région du Centre.
« L’accident est intervenu aux alentours de 17h entre Yaoundé et Mbankomo, avant le péage. C’est le président de la Fecacyclisme, Honoré Yossi, qui roulait en sens inverse, c’est à dire de Douala pour Yaoundé qui découvre le véhicule accidenté et ses occupants à Mbankomo. La délégation se rendait à Douala à l’effet de préparer un voyage pour le Benin où l’équipe cycliste du Cameroun était invitée à prendre part au Tour de ce pays dans quelques jours. Avant ce voyage, les membres de la délégation allaient se soumettre à l’exigence du test Covid 19 avant embarquement », a relaté Jean Baptiste Biaye, communicateur de la fédération camerounaise de cyclisme.
Quant aux trois autres rescapés de la collision à savoir, Weka, le mécanicien de l’équipe nationale, Nayé, le responsable médicale et Mayi le chauffeur, en sont sortis avec des blessures légères selon la même spource.
A l’annonce de la mauvaise nouvelle, Jean Baptiste Biaye se rappelle les derniers instants vécus avec le disparu : «Il a travaillé avec nous au siège de la fédération, échangé amicalement avec nous, partagé avec certain un plat de poisson d’eau douce, dit au revoir au moment d’entamer l’interminable voyage. Il est allé personnellement déposer le courrier lié au stage des coureurs, à son voyage pour le Benin au ministère des Sports et de l’Education Physique. Il débordait d’énergie. Avant de mourir, comme un soldat, les armes à la main », s’est-il souvenu.