Par correspondance signée le 22 juin 2021 du secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute constate que certaines institutions universitaires ont lancé la 3e phase de l’opération de recrutement spécial dans les universités d’État.
Pourtant, se souvient Magloire Fouda dans sa note, la mise en route d’une telle initiative requiert au préalable l’accord du président de la République sur la répartition des postes, et exige dans la foulée, l’autorisation d’ouverture des postes signée du président de la Commission centrale de supervision qui n’est autre que le Secrétaire de général des services du Premier ministre.
Seulement, les recteurs des universités ayant lancé le nouveau recrutement n’ont reçu ni l’un ni l’autre quitus. Ainsi, « d’ordre du chef du gouvernement », Magloire Fouda demande au ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo, « d’instruire tous les chefs des institutions universitaires de surseoir à toute procédure de recrutement dans le cadre de l’opération de recrutement spécial des enseignants titulaires du doctorat/PhD dans les universités d’État », peut-on lire.
L’opération du recrutement spécial de 2000 enseignants titulaires d’un doctorat/PhD dans la Fonction publique a été instruite par le président de la République, Paul Biya, en octobre 2018. Les deux premières phases ont déjà permis de contractualiser 1737 enseignants.