Le drame survenu au village à Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest le 14 février dernier ne cesse de susciter la réaction des membres de la communauté internationale aux rangs desquels la France.
La France : il faut que « lumière soit faite »
« Nous condamnons les violences qui ont entraîné la mort d’un grand nombre d’habitants d’un village de la province du Nord-Ouest du Cameroun, dont des enfants. Nous présentons nos condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au peuple camerounais. Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur cet événement tragique et que les responsables répondent de leurs actes », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires Etrangères, au cours d’un point de presse tenu ce 18 février 2020 à Paris.
Cette déclaration du membre du gouvernement français ne s’écarte pas de celle de Tibor Nagy, sous-secrétaire américain chargé des affaires africaines qui dit « Non à la violence » et souhaite également que lumière soit faite sur cette affaire.
De mémoire, le 14 février 2020, « quatre enfants et une femmes » ont péri lors d’un « malheureux incident » dû à un « accrochage entre l’armée et les séparatistes ».
Ce même 18 février, René Emmanuel Sadi, ministre camerounais de la Communication, a, dans un point de presse, démenti des « affabulations » qui jettent l’anathème sur l’armée camerounaise face à cette tragédie qui ne laisse personne passif.
Le porte-parole du gouvernement a indiqué qu’une enquête a été dores et déjà été ouverte sous « très haute instruction du chef de l’Etat ».