Dans une mise au point rendue publique le 8 février, René Sadi a condamné fermement ces attaques, qualifiant les auteurs de tels propos d’indécents et menaçant de prendre des mesures appropriées à leur encontre. Bien que le ministre n’ait pas spécifié l’incident exact qui a suscité cette réaction, il semblerait que ces propos injurieux soient attribués à Marlène Emvoutou, une personnalité médiatique camerounaise, dans une audio devenue virale. Ces commentaires ont été perçus comme dépassant les limites de la liberté d’expression et ont été considérés comme une attaque personnelle et irrespectueuse envers la première Dame, qui est considérée comme un symbole national.
La liberté d’expression ne donne pas tous les droits
A la suite du ministre, l’Observatoire des médias au ministère de la Communication, souligne que le gouvernement est depuis longtemps préoccupé par l’augmentation des discours haineux et des attaques contre les personnalités publiques. Ces propos injurieux contre la première Dame ont été perçus comme dépassant une limite critique, incitant ainsi le gouvernement à réagir de manière ferme. Dans sa déclaration, le ministre a averti que des mesures seraient prises à l’encontre des auteurs de tels propos, où qu’ils se trouvent. Cette mise en garde vise à dissuader toute personne de propager des discours diffamatoires ou irrespectueux à l’égard des personnalités publiques sous le prétexte de « la liberté d’expression » au Cameroun.
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