Non à l’indignation sélective
L’acteur condamne le repli identitaire d’où qu’il vienne et estime que la révolution n’a pas besoin des idées réactionnaires. « Je ne fais pas dans l’indignation sélective. Autant J’écoute avec dégout les élucubrations ethnicistes de Essomba Dieudonne et quelques autres sur vision 4, autant il me répugne d’entendre « Les Betis et la bêtisation » de Benjamin Zebaze dans Challenge Hebdo. « Faut tuer les Bulus » de Nganang Patrice, le foolprofessor. Je condamne toutes les formes de repli identitaire d’où qu’elles viennent. Les partisans du bamipower « C’est notre tour (Dzongang), les chantres de l’anglophonie identitaire et francophobe, les « 10 millions de nordistes », sont tous aussi méprisables que les pseudos intellectuels de la chaîne du prisonnier. Le système actuel établi par le France en 1957 survit en partie du fait de la manipulation cynique des particularismes ethniques. Tous ceux qui jouent dans ce registre aident volontairement ou involontairement à maintenir le régime. On ne fait pas la révolution avec des idées réactionnaires », déclare Djeukam Tchameni.
Dans une précédente sortie, rapportée par Lebledparle.com, l’opposant pense que le changement passe par le changement des mentalités. « On change la Nature d’un état en changeant les mentalités d’un peuple. Armé de connaissance et d’une bonne vision politique, un peuple ne peut que se soulever contre l’état néocolonial, le renverser et mettre à la place un Etat souverain au service des masses. Immédiatement après, on prend les mesures nécessaires pour prendre en main l’économie: création d’une monnaie nationale, réduction de notre dépendance vis à vis des impôts des multinationales, financement des secteurs dits “informels”, etc… », a-t-il écrit.