A en croire le Ministre délégué auprès du Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) en charge des collectivités territoriales, Jules Doret Ndongo, le préfet de la Mifi a opéré le retrait de son acte.
La séance plénière de novembre à l’Assemblée Nationale, réservée à l’adoption de la loi des finances pour l’exercice 2016, aura été riche en rebondissements. En effet, les élus du peuple n’ont pas lésiné sur l’opportunité d’interroger les membres du gouvernement, lors des discutions générales, sur les faits majeurs de l’actualité camerounaise. Et, comme on pouvait le présager, le débat sur l’interdiction du tube à succès «Coller la petite» du musicien Franko s’est invité aux discutions.
Interpellé sur la préséance entre le MINATD et le Ministère des Arts et de la Culture sur la controverse autour de l’interdiction du single de l’artiste Franko dans le département de la Mifi par le préfet Joseph Tangwa Fover, le Ministre délégué auprès du MINATD en charge des collectivités territoriales, Jules Doret Ndongo a mis les points sur les i, lit-on dans les colonnes du quotidien La Nouvelle Expression en kiosque lundi 7 décembre 2015.
En effet, Jules Doret Ndongo a donné une information jusque-là inconnue du public: «Un fait nouveau est survenu. Le Préfet de la Mifi a opéré le retrait de son acte. Cela veut dire que l’acte n’a jamais existé», a affirmé le Ministre. Ce qui a provoqué une salve d’applaudissement des pourfendeurs de Joseph Tangwa Fover, apprend-on. «Le Minac et le Minatd ont la même position. La garantie des libertés» a ajouté Jules Doret Ndongo.
En rappel, le 2 novembre 2015, le préfet de la Mifi a signé l’arrêté n°689 «portant interdiction de la vente, la diffusion et la promotion de l’œuvre de l’artiste Franko» dans son unité de commandement. Et, «tout contrevenant aux dispositions du présent Arrêté s’expose aux sanctions prévues par ma réglementation en vigueur».