Douleurs atroces et longue suffocation pour une femme de 58 ans, de surcroît alitée depuis des années en raison d’une plaie au pied gauche. Ce calvaire lui a été infligé le dimanche 31 octobre dernier par le fils de sa sœur, G. Mandjeck, repris de justice âgé de 29 ans.
Les faits se sont déroulés au domicile familial sis à Bwang-Bakoko (arrondissement de Douala 3 ème), non loin de la Léproserie de la Dibamba.
Selon les informations obtenues par CT, G. Mandjeck est réputé consommateur de chanvre indien et disparaît sporadiquement de la maison, surtout après avoir commis des gaffes, pour aller se réfugier dans son village à Piti-Dibamba – arrondissement de Dizanguè, en Sanaga-maritime. Il est réapparu ce dimanche autour de 11h, quand le domicile familial était quasiment vide -les uns étant à l’église, d’autres à la pêche, etc. Quasiment parce que la tante, invalide du fait de son mal, était couchée à l’intérieur.
Le bonhomme de dirige vers elle et de but en blanc, lui demande de s’asseoir et de se déshabiller. La vielle femme marque son étonnement, d’autant qu’elle a déjà reçu sa toilette du matin d’une enfant de la maison. G. Mandjeck se fait alors violent ; il déchire les vêtements que portait sa tante, la plaque sur le lit et abuse d’elle. La victime dira plus tard que le martyre a duré près d’une heure. Heure durant laquelle ni ses cris, ni ses pleurs, ni ses supplications n’auront refroidi l’ardeur de son agresseur. Aix douleurs causées par les ravages de son intimité s’ajouteront des difficultés à respirer.
Quand des voisins (ou passants) enfin alertés par les pleurs de la victime arrivent, ils trouvent G. Mandjeck en train d’ajuster son pantalon. Muni d’un couteau, il << persuade >> ces témoins de le laisser s’enfuir. La tante sera conduite au centre de santé de la Léproserie de la Dibamba. Le violeur a été rattrapé lundi dans un bosquet proche par des jeunes qui avaient organisé une battue. Et qui l’ont battu avant de le remettre au poste de police de Yassa.