A Douala, ce mardi 5 novembre 2024, une ambiance de mort tragique règne au Lycée bilingue de Deido. La petite Bendjaka Dorval, partie de son domicile familiale ce matin pour son établissement, se retrouve couchée à la morgue de l’Hôpital de district de Deido. Elève en classe de 6e, cette jeune lycéenne a trouvé la mort selon selon plusieurs sources, pendant le cours d’Education physique et sportive (EPS).
« Elle était en train de se balancer sur le poteau avec certains autres camarades, déclare une élève face aux médias. La prof leur a demandé d’arrêter de jouer là-bas. Pendant que ses camarades sont descendus, elle est restée jouer, les pieds accrochés en l’air. Par la suite c’est tombé avec elle, c’est tombé sur elle, et sa tête s’est percée. On l’a portée et l’amenée à l’hôpital. On dit qu’avant d’arriver à l’hôpital, elle était déjà morte ».
La petite Dorval est donc morte. Cette triste réalité jusqu’ici ne passe pas dans la famille. Dorval, leur fille était bien portante. « C’est ce matin vers 09h que ma belle-mère m’appelle pour me dire que l’enfant a fait l’accident. On se préparait donc pour monter à l’hôpital. Cinq minute après elle rappelle pour dire que l’enfant est morte. Une nouvelle qui nous a tous surpris. A l’hôpital, on a trouvé certains membres de la famille étaient déjà surplace. Mais chose curieuse, aucun responsable du lycée n’était sur les lieux », confie David Lobe, l’oncle de la victime.
La famille veut des explications
Les responsables du lycée doivent s’expliquer sur ce qui s’est exactement passer avec leur fille, qui devait être en salle de classe et non dans une morgue, signe et persiste la famille.
Cette situation crée de vives tensions dans l’établissement. Les autorités de Douala 1er, les forces de maintien de l’ordre, les responsables en charge des enseignements secondaires descendent immédiatement sur les lieux. Pour l’heure il faut se contenter de la version officielle :
« Pendant que le professeur était donc avec les élèves qui travaillaient, la petite s’est accrochée sur les barres qui servent de goals de hand-ball, et c’est là où le drame est arrivé », déclare Thamar Eboa, Déléguée régionale des Enseignements secondaires du Littoral.
Même si en fin de journée, le calme est revenu au Lycée Bilingue de Deido, les camarades de la petite Dorval, âgée de dix ans, sont encore sous le choc. Inconsolable de son côté, la famille attend toujours des explications de l’établissement.
Le corps de l’infortunée a été scellé pour besoin d’enquête.