Le féminicide qui a lieu ce weekend dans la capitale économique, fait les choux gras de la presse depuis plus de 24h.
Diane Yangwo, enseignante au lycée de Nylon à Douala, ne verra pas ses élèves ce lundi matin. Pour cause, elle a succombé à une violente bastonnade de son époux. La dame a été battue par son mari jusqu’à ce que mort s’en suive. « L’hôpital où elle est arrivée dans le coma n’avait pas de tuyau à oxygène pour la maintenir en vue. L’enseignante qui avait une rate déchirée du fait des coups a été déclarée morte », informe le lanceur d’alerte Nzui Manto.
Avant d’être arraché à la vie par son mari violent, l’enseignante a effectué un appel à l’aide sur vocal transféré sur WhatsApp comme l’atteste la vidéo publiée à la fin de cette article. « Aucune influenceuse, femme d’affaires, actrice, chanteuse, sportive, féministe, influenceuse, politicienne, ne dit le moindre sur les violences conjugales au Cameroun », déplore la page Nzui Manto.
Epidémie de féminicides au Cameroun
Depuis le début de l’année 2023, les organismes de défense des droits de la femme et des leaders féministes comme Edith Kah Wallah, sont montés au créneau pour dénoncer l’ampleur des violences et meurtres perpétrés à l’endroit de la gent féminine. En avril 2023, l’on dénombrait déjà à 18 le nombre de femmes qui ont péri sous les coups des hommes. La mort de Diane Yangwo vient davantage assombrir ce triste tableau de notre société.
https://twitter.com/MantoZui/status/1726400846391357467
C’est si triste un si beau couple
Seigneur à l’aide