R. Tsafack, 48 ans, a poignardé à mort samedi dernier C. Wete, 32 ans, mère de ses deux enfants, après une énième tentative de réconciliation infructueuse.
C’est en raison de sa violence, de sa brutalité et de sa jalousie maladive que C. Wete avait décidé de se séparer de son concubin, R. Tsafack, un homme d’affaires allant sur ses 50 ans. Cette violence, cette brutalité et cette jalousie maladive vont coûter la vie à la jeune femme, battue et poignardée samedi en son domicile de Mabanda par Bonabéri (arrondissement de Douala IV). Et décédée des suites de ce « traitement » le lendemain, dans un hôpital de la place. Elle avait 32 ans, elle laisse deux enfants, dont R. Tsafack est le père.
D’après une source proche de l’affaire, les ex-concubins étaient séparés depuis près de dix mois, et la femme vivait à Mabanda, avec les deux enfants nés de la relation rompue. Selon un accord tacite, l’homme venait rendre visite à sa progéniture, de préférence le week-end. A l’occasion C. Wete le laissait avec les enfants, lasse qu’elle était de le voir profiter de ces moments pour tenter une réconciliation. Vendredi dernier, le scénario s’est reproduit. Curieusement, le jour suivant, samedi 30 novembre, l’homme est revenu. A nouveau, il a été laissé avec ses enfants par son ex-compagne. Revenue à la maison quelque deux heures plus tard, la jeune femme est étonnée de le trouver encore là.
R. Tsafack dit qu’il veut lui parler. Elle refuse. Il insiste. Elle persiste. Le ton monte, puis l’homme en vient aux mains. Le voisinage, alerté, n’a pas pu intervenir à temps pour éviter le drame. L’homme, après des coups, sort un poignard et le plante dans la poitrine de la malheureuse. Ce forfait commis, il s’enfuit. Un couple dans le voisinage trouve C. Wete gisant dans une mare de sang. La jeune femme est conduite à l’hôpital Cebec de Bonabéri… trop tard. Aux dernières nouvelles, la police l’a interpellé.