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Drame de Dschang : Koupit Adamou dénonce le silence de Cavaye Yeguié Djibril

L’absence de toute mention des éboulements de Dschang dans le discours d’ouverture de la troisième session parlementaire a suscité une vive réaction au sein de l’hémicycle. L’honorable Koupit Adamou, particulièrement affecté par cette omission, a exprimé sa profonde déception, soulignant l’importance de ne pas ignorer un drame d’une telle ampleur.

Hon Koupit Adamou

Le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril a présenté les enjeux de cette session consacrée au vote du budget de l’exercice 2025 mardi le 12 novembre 2024, lors de la cérémonie d’ouverture. C’était en présence des membres du gouvernement et les parlementaires qui ont répondu à l’appel,  à l’occasion de cette troisième et dernière session parlementaire de l’année législative en cours. Contre toute attente, aucune minute de silence n’a été observée à l’hémicycle.

Pourtant, plusieurs Camerounais ont perdu la vie suite à l’éboulement survenu il y a quelques jours seulement à la falaise de Dschang. En effet, on recense plus de dix morts suite à ce drame qui a endeuillé de nombreuses familles.

Le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, n’en n’a pas fait cas dans son discours de 26 pages. 2025, une année sensible L’honorable Koupit Adamou de l’UDC n’a pas caché sa gêne après l’ouverture de cette session : « Lorsqu’on parle du Parlement, c’est l’Assemblée nationale. Et quand on ouvre une session comme celle-ci, pendant qu’on continue la fouille pour sortir les corps des citoyens dans les décombres, il ne fallait pas plus pour qu’on ait au moins une minute de silence à l’ouverture. On ne l’a pas fait », a-t-il regretté.

 Ce silence était la deuxième indifférence dont faisait montre le régime du RDPC au sujet de la Catastrophe de Dschang. « Tout comme on ne l’a pas fait le 6 novembre. Ce sont les députés du Rdpc, majoritaires au parlement, qui fêtaient les 42 ans de l’accession à la magistrature suprême du chef de l’État. On ne les a pas vus observer une minute de silence par rapport à ce qui s’est passé la veille. Et ça continue ici à l’Assemblée. Pour nous, c’est véritablement tragique. On s’attendait à ce qu’on observe une minute de silence », a ajouté le député de l’UDC.

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Par contre, le président de l’Assemblée nationale a relevé pour le regretter, les effets néfastes des changements climatiques qui font le lit aux catastrophes naturelles et à l’insécurité alimentaire, entre autres sujets relevés.


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