Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, accompagné de la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, s’est rendu sur les lieux dès le lendemain de la catastrophe pour apporter le message de soutien et de condoléances du président Paul Biya et de son épouse. Toutefois, la ministre Ketcha Courtès a tenu des propos controversés en mettant en cause la responsabilité des populations qui habitent des zones à risque.
Le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, et le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachié, ont également visité les lieux du drame pour évaluer les dégâts et s’enquérir de la situation des blessés. Selon un compte rendu du ministère de la Santé publique, onze victimes ont été admises dans les formations sanitaires de la ville pour des motifs de traumatisme crânien, de perte partielle de la mémoire, de fractures et de multiples lésions.
Le fils aîné du chef de l’Etat, Frank Biya, s’est également rendu sur les lieux pour échanger avec le maire de la commune de Yaoundé II, Yannick Martial Ayissi Eloundou. Des personnalités de la culture urbaine, comme l’influenceuse « Croqueuse de diamants », ont également exprimé leur soutien aux victimes sur les réseaux sociaux.
Protection des populations
Maurice Kamto, président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, considéré comme l’un des principaux opposants au pouvoir en place, s’est rendu sur les lieux du drame pour échanger avec les habitants de la zone. Il a souligné que cette catastrophe était une nouvelle illustration de l’incurie du gouvernement en matière de protection civile des populations. Le député Cabral Libii, leader du Parti national pour la réconciliation nationale, a également demandé au gouvernement de prendre des mesures urgentes pour prévenir de tels drames à l’avenir.
Cette catastrophe rappelle la nécessité d’une gestion responsable de l’espace urbain. Il est important que les autorités prennent des mesures pour renforcer la surveillance des zones à risques et mettre en place des mesures de prévention. Il est également crucial de sensibiliser les populations sur les risques liés à l’habitat dans des zones à risque et de les encourager à adopter des comportements responsables pour leur propre sécurité. Enfin, il est essentiel que les autorités s’engagent à aménager de manière rationnelle et durable le territoire pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.