La branche Afrique de l’organisation de défense des Droits de l’Homme Amnesty a lancé récemment une pétition pour demander la libération de l’avocate Michèle Ndoki, incarcérée à la prison principale de Kondengui à Yaoundé dans le cadre des manifestations politiques du MRC.
« Michele Ndoki est l’une des 132 personnes qui ont été arrêtées au Cameroun pour avoir manifesté pacifiquement contre le gouvernement. Michele, avocate et militante politique, pourrait être prochainement condamnée à mort. Nous ne pouvons pas laisser le gouvernement poursuivre sa répression à l’encontre de celles et ceux qui le critiquent. » a publié l’organisation comme message sur sa page Facebook.
« Signez notre pétition dès maintenant. », exhorte-t-elle.
Arrêtée il y a près d’un mois alors qu’elle s’apprêtait selon l’information donné par les forces de l’Ordre à quitter le Cameroun par la frontière Sud-ouest, Michèle Ndoki, la présidente adjointe des Femmes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a été placée en détention préventive à la prison principale de Yaoundé Kondengui où étaient déjà gardés le Professeur Maurice Kamto et d’autres leaders tel Christian Penda Ekoka, Albert Nzongang, Valsero, Paul Eric Kingué, entres autres.
Ils comparaissent tous devant le Tribunal militaire pour des faits d’ « hostilité contre la patrie », « rébellion », « insurrection », après avoir organisé des marches pacifiques contre le pouvoir de Yaoundé. Ils risquent avec la centaine de militants incarcérés pour les mêmes faits, jusqu’à la peine de mort, selon la loi.