Tant qu’il y aura des hommes imbus d’eux-mêmes, il y aura violation des droits et des libertés de quelqu’un à quelques endroits de la planète.
La 71ème édition de la célébration de la Journée Internationale des Droits de l’Homme à Ebolowa ce 10 Décembre, était un prétexte justifié pour les responsables de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) du sud, de se faire davantage connaître du grand public et dresser un bilan de ses activité dans la région depuis son installation il y a 5 ans.
En présence des invités venus nombreux à la célébration au rang desquels les autorités administratives, judiciaires, religieuse, traditionnelles, les forces de maintien de l’ordre et les élèves pour ne citer que ceux-là, le Chef de l’Antenne Régionale du sud du CNDHL, Mme Antoinette Ekoan Mebiam n’est pas allée par quatre chemins pour souligner quelques écarts observés sur le terrain.
Saisissant l’occasion pour toucher un mot sur les droits civil et politique, tout en passant par la situation dans les milieux carcéraux, au public, l’importance de la connaissance des droits et des libertés a été prêchée.
Aux jeunes, cible particulière de cette édition de par le thème : « Jeunes, agissez pour les Droits de l’Homme », l’appel a retenti afin qu’ils s’approprient et deviennent protecteurs des Droits de l’Homme où qu’ils soient.
A l’aube d’un double scrutin, ce message ne pouvait pas mieux tomber : « Il faut regarder les Droits de l’Homme comme un idéal à atteindre, ce n’est pas facile mais nous devons tous y travailler. Pour des revendications, il existe un cadre institutionnel d’expression et ceci n’enlève en rien au plaignant sa qualité de patriote», Mme Antoinette Ekoan Mebiam.
Des violations il y’en a certaines eu ici et là, mais il est grand temps que l’ordre revienne dans la bergerie et que chacun devienne protecteur de « ces droits inaliénables ».