Le cinéaste a déploré que les noms des acteurs soient devenus un argument de vente de beaucoup de journaux qui paraissent sur le triangle national.
« Maintenant pour vendre les journaux, c’est nos noms !!!En tous cas, si ça vous fait payer vos employés et réduire le chômage tant mieux », a écrit en Ebenezer Kepombia sur sa page Facebook l 18 mai 2022.
L’homme de culture réagissait ainsi à la Une du journal satirique et comique Le Popoli « Série derrière le film : Muriel va devenir Mintoumba Blanche », pouvait-on y lire.
De toutes les façons, le natif de Bazou dans la région de l’Ouest n’en fait pas un sérieux problème. Il essaie de comprendre le contexte. Son parcours est une véritable école de la vie car il vient de loin. Les premières années, il réalise plusieurs courts métrages tels que Le sac d’ignames, Le masochiste, Triste Saint Valentin. Le conjoint d’autrui est son premier long métrage est réalisé en 2005 et deux ans plus tard, Ebenezer Kepombia devient réalisateur et producteur des séries télévisées. Foyer polygamique en 2007 et La belle-mère en 2013 sont les premiers bébés.
Ennemis intimes, Cercle vicieux, La reine blanche, Habiba, Otage d’Amour sont d’autres films où l’enseignant d’allemand a joué. En 2020, il a réalisé Madame Monsieur avec des noms bien connus de l’univers cinématographique tels qu’Emy Dany Bassong, Muriel Blanche. Mintoumba a reçu des distinctions aux LFC Awards.