Après le cas Douala, une nouvelle fois, l’hôpital régional d’Ebolowa fait parler de lui dans ce régistre funèbre. Au début d’année 2012 passée, c’est le corps d’un jeune qui avait été sorti de la morgue de cet institut hospitalier, entièrement dépouillé de son cerveau. Cette fois, l’on a affaire à une sexagénaire, Mariette Akumba, veuve Ngo, dont la dépouille a été remise à la famille sans langue, ni Yeux.
C’est le 24 novembre 2012, jour de la levée de corps que la famille est interloquée, face à la dépouille de leur maman à peine reconnaissable. Le cadavre de maman Mariette présente des proportions anormales et se trouve être sans langue, ni yeux. L’histoire est d’autant plus ahurissante que, la mort de cette dernière est inexplicable. Le 13 novembre dernier, elle est retrouvée sans vie dans son champ d’arachide par son fils, le jeune Françis Abessolo.
La tête de cette dernière baigne dans une marre de sang, tandis qu’elle à la nuque presque brisée. Chose curieuse, la brigade de gendarmerie d’Ebolowa une fois saisie, refuse de descendre sur les lieux pour une enquête sur les causes réelles de sa mort. Néanmoins, le commandant de brigade a instruit qu’une autopsie soit effectuée. Intsruction qui, vraisemblablement sera boycottée car une semaine plus tard, le médecin légiste a rapporté à la famille que la défunte a succombé à une morsure de bête. C’est une hypothèse que réfute la famille, compte tenu de l’état dans lequel la dépouille de leur mère a été découverte, tant sur les lieux de son décès que lors de la mise en bière, à l’hôpital régional d’Ebolowa. De quoi se poser des questions. Mais cette fois, une enquête a été ouverte…