Ils ont axé Prières et prédications sur la résolution des crises au sein de la famille, dans la société et dans le pays en prenant très tôt d’assaut les 3 sites de prière de la ville d’Ebolowa pour témoigner leur soumission au Maître de toute existence, Allah
.
D’un lieu de prière à l’autre de la ville, le scénario était presque le même : d’une même foi et d’une même pensée, l’espoir toujours le même, les fidèles musulmans ont élevé leurs prières vers Celui qui sait et qui peut tout.
En présence des autorités administratives, traditionnelles et religieuses venus apporter un cachet particulier à la cérémonie, les Imams de la ville ont conduit leurs peuples sur des sentiers de la recherche de la paix et de la stabilité dans toutes les régions du pays.
Mais très particulière, la célébration de l’édition 2019 de la Tabaski a permis de lancer un appel vers tous les musulmans qui en toute sincérité militent pour le salut de leur âme : envoyer leur enfant à l’école sans distinction de sexe, question de lutter contre l’ignorance qui est source de toutes sortes d’extrémisme et de violences.
Selon l’Imam Mefire Arouna, chaque parent devra rendre compte de la gestion de ses enfants devant Allah :
« L’enfant qui vole là, qu’as-tu fait pour qu’il en arrive là ? nous rendrons compte, c’est notre devoir ».
Le sacrifice fait et perpétré des centaines d’années après, montre à suffisance qu’Allah n’abandonne pas les siens mais n’intervient aussi dans notre gestion que si nous l’y invitons.
Pour le retour à la paix, nous devons chacun rechercher la paix avec Dieu, nous-même ; dans notre famille et autour de nous : c’est alors que cette paix se rependra jusqu’aux extrémités du pays.