La situation qui prévaut dans certaines régions d’Afrique et dans certaines localités de notre pays mettent en mal la construction d’un avenir prospère pour nos enfants. L’enfant a des droits qu’il convient de respecter et la situation qui règnedans son environnement direct peut parfois être ou pousser à la violation de ces droits.
Pour la 29e fois, la communauté internationale se penche sur le cas de l’enfant Africain, enfant dont les conditions de vie ne sont pas toujours des plus enviables.
« Action humanitaire en Afrique : les droits des enfants avant tout », c’est le thème de cette édition, thème assez révélateur des pièges dans lesquels se trouvent souvent pris les droits de nos enfants dans notre manque de maîtrise ou dans la démonstration de notre intolérance d’adulte vis-à-vis de l’autre ; car qui mieux que l’adulte pour comprendre qu’en situation de crise ou de guerre, l’éducation, le bien-être et même la survie de l’enfant deviennent hypothétiques.
Comment ne pas s’indigner contre nous-mêmes, adultes, lorsqu’au lieu d’une barre de craie qui s’écrase sur le tableau noir d’une salle de classe et sous la voix d’un instituteur, s’écrase plutôt une balle de fusil sous le bruit assourdissant des canons et grenades d’un guerrier?
Honte à nous, de n’avoir pas su ni pu faire grandir nos enfants dans l’environnement sain dans lequel nous avons, nous, grandi et fait nos études.
A Ebolowa, sous la houlette de la délégation régionale des affaires sociales du sud, des millions de voix se sont associées pour crier au halte ; et même si d’apparence, elles sont restées faibles dans le grand océan que constitue l’Afrique et le monde, une chose reste indéniable.
L’histoire retiendra qu’un 16 juin 2019, des associations et des particuliers se sont unis pour défendre la cause et les droits de l’enfant africain à Ebolowa.