Allier l’utile et l’agréable n’est pas toujours chose facile surtout lorsqu’on a la fougue de la jeunesse qui bouillonne : les vacances, temps de plaisir et période de détente sont aussi le temps où la menace du VIH/SIDA reste permanente chez les jeunes du fait de la liberté arrachée ici et là auprès des parents.
Ces vacances, pour la 17ème fois, les jeunes vont devoir faire front commun pour tenter de mettre hors d’état de nuire cette maladie qui décime un bon nombre d’entre eux.
En 21 jours, 50 jeunes de la ville d’Ebolowa sous la houlette de 2 encadreurs vont dans une vaste campagne de sensibilisation essayer d’amener au dépistage volontaire du VIH/SIDA leurs paires : « Comme des missionnaires, frappez aux portes et bien plus, allez dans les lieux de grands regroupements de jeunes afin de toucher le plus nombre », Mme Abo ‘o Abessolo Stéphanie épse TIGIO, Coordonnatrice Régionale GTR-Sud /SIDA, aux jeunes paires éducateurs mandatés pour atteindre l’objectif 90 90 90, soit permettre à 90 % des personnes vivant avec le VIH/SIDA de connaître leurs statuts sérologiques à l’horizon 2020.
Si l’initiative est nationale, elle doit être mieux accueillie dans la région du sud, qui occupe le fauteuil de région la plus frappée par le fléau : en effet, selon Spectrum, 29 milles personnes environ vivent avec le VIH§SIDA dans la région, mais seule la moitié se trouve actuellement sous traitement. Et le reste alors ?
Des distributeurs inconscients vous voulez dire… des cibles qu’il va falloir retrouver si l’on veut gagner la bataille contre la pandémie. Avec un taux de prévalence en légère baisse, de 7.1% à 6.3%, il est permis de rêver et de croire que la victoire est possible, pourvu que tout le monde y participe.
Et pour cela, tous les moyens sont bons pourvus qu’ils soient efficaces : les plates formes numériques (WhatsApp, Facebook, U-Report) seront alors d’un grand secours pour la sensibilisation, d’où le thème de l’année, inchangée depuis 2 éditions « Génération androïde cliquons sur le dépistage du VIH ».