Encouragée et expérimentée depuis quelques années sur le territoire national afin de de limiter l’importation des autres variétés de riz, la culture riz pluvial gagne peu à peu les habitudes agricoles dans la région.
Avec plus de 300 pionniers et l’appui des partenaires japonais de la JICA, la région du sud en général et le village Akok situé à une trentaine de kilomètres d’Ebolowa en particulier, offrent un terrain d’expérimentation sans égal.
Traditionnelle à la base, la culture du riz pluvial ici se pratiquait depuis des années dans les marécages pour combler le déficit alimentaire des ménages au quotidien. Mais aujourd’hui, avec la nouvelle orientation, les producteurs qui ont bénéficiés de l’appui du MINADER et des partenaires japonais au travers de la JICA, vont devoir œuvrer pour accroître la production afin du tutoyer les besoins à l’échelle nationale.
Et pour se faire, la nouvelle méthode de production est passée avec les conseils des spécialistes japonais, du marécage à la terre ferme : aidés par un sol fertile aux propriétés remarquables, les producteurs de la région n’auront plus qu’à faire bon usage des engrais pour pallier aux aléas climatiques et espérer des récoltes à la hauteur des attentes.
A Akok comme partout ailleurs où le riz pluvial est cultivé, le même message a été partagé : « Il faut améliorer la production nationale afin de limiter l’importation du riz », avis partagé par tous.
Avec ces nouvelles méthodes et l’accompagnement des spécialistes, les producteurs de la région du sud rassurent que la sortie des sentiers battus du riz pluvial pour la meilleure place à nos tables n’est plus bien loin.