Lebledparle.com, Jean Mineur ONDO
La mise en œuvre de la 8ème réforme des marchés publics au Cameroun n’est pas la leçon la mieux connue par tous les responsables de ce secteur.
De la connaissance à la compréhension en passant par l’interprétation, le nouveau code des marchés publics à réduit le sommeil à plus d’un. Ce n’est donc pas un péché si pendant 3 jours les responsables des services déconcentrés du Ministère des Marchés publics se sont retrouvés à Ebolowa pour réviser leurs leçons.
En invitant les uns les autres (participants) à plus sérieux dans la masterisation, le gouverneur de la région du sud, Felix Nguélé Nguélé, a salué cette initiative qui vient à point normé dans une région du sud toujours à la traine avec un taux d’exécution chaque année en deçà de la moyenne nationale.
Et si les lourdeurs administratives et la sous-consommation des bons de commandes sont pointées du doigt comme causes de la plus part des marchés inachevés à la fin de chaque exercice budgétaire dans région, la rencontre d’Ebolowa vient offrir à toutes les parties prenantes, l’occasion de redresser le tir et minimiser au maximum les obstacles qui jonchent le chemin de la bonne exécution des marchés publics.
De l’architecture du système rénové à la régulation des marchés publics en passant par la passation des marchés et le contentieux, les experts du MINMAP et de l’ARMP, n’ont laissé nul place où la maladresse ne passe, question d’avoir à terme une procédure plus fluide qui permettra efficacité et efficience désormais dans l’exécution des marchés publics.
Barthélémy Tebou, chargé de mission : « le code sert de préalable pour la passation des marchés, en bon tuteur, il permet de gagner en temps d’exécution».
En attendant la prochaine évaluation de l’exécution des marchés publics sur le terrain, mesdames et messieurs les responsables, à vos méninges.
