Le système d’enregistrement des faits et l’établissement des statistiques d’état civil ne sont pas les choses les mieux connues au Cameroun.
Le contraste entre les textes et la réalité sur le terrain, véritable casse-tête chinois pour les usagers, vient d’être expliqué aux journalistes, maillon essentiel pour la sensibilisation des populations sur l’importance de l’enregistrement des faits d’état civil et pour l’interpellation des décideurs publics sur les problématiques de l’état civil dans le but de susciter un changement de comportement et inciter à une prise de décision.
Loin d’être un exercice d’école pour la quarantaine de journalistes venus de 6 régions du pays pour 48 heures à la « Belle Histoire » d’Ebolowa, les organisateurs (MINCOM, UNICEF et BUNEC) de l’atelier ont émis le vœux de voir les hommes de médias en général et les journalistes en particulier s’approprier le combat pour l’amélioration du fonctionnement des systèmes de l’état civil.
Sensibiliser, informer, former et alerter quand cela s’impose, la mission confiée n’est pas gagnée d’avance quand on connait les tripatouillages qui gravitent autour de l’enregistrement des faits d’état civil auprès des acteurs opérationnels directement en charge de la question.
Mais il est grand temps de briser le silence sur ces écarts de comportements car se taire c’est être complice.