Très tôt ce matin, les commerçants du marché central d’Ebolowa ont barricadé toutes les entrées dudit marché suite aux casses organisées par l’exécutif municipal de la ville.
La brigade municipale serait passée dans les environs de 2 heures du matin opérer des « casses « à l’insu des propriétaires : le constat fait à 6 heures du matin a orchestré un mouvement dans le marché entre les commerçants en grève qui interdisaient tout passage par les artères du marché et les Forces de maintien de l’ordre.
L’arrivée du sous-préfet d’Ebolowa Ier, Elvis Akondy, ne calmera pas totalement les esprits surchauffés mais ramènera l’ordre sur le site.
Quelques commerçants, appuyés par des moto-taximen déporteront le mouvement au centre-ville avant de se rendre dans les services du Gouverneur de la région du sud. Là ils seront rejoints à nouveau par le sous-préfet qui les invitera à une rencontre avec le Préfet de la Mvila pour un dénouement de la situation.
« Il faut que le Maire sache que le petit commerçant doit vivre aussi, en nous envoyant au quartier, ce sont les agressions, la prostitution et autres qui vont se développer », déclare une commerçante exaspérée. « L’objectif recherché par la Commune de la Ville est noble mais la méthodologie ne sied pas… Il aurait fallu passer par une série de sensibilisation d’abord » : Akim Pascal, Conseiller Municipal et commerçant.
« Nous sommes dans un état de droits et face à une telle situation, le dialogue est la première mesure à adopter : raison pour laquelle j’ai d’abord débloqué les routes du marchés et nous invitons les commerçants à un dialogue à la préfecture, question de trouver une solution définitive au problème : Elvis Akondy, Sous-préfet d’Ebolowa Ier.
En attendant les résolutions de la concertation, les boutiquiers les plus impliqués préfèrent garder leurs boutiques fermées.