Les populations de la ville d’Ebolowa vivent depuis quelques temps une succession d’agressions nocturnes attribuées à des individus non identifiés ayant infiltrés le milieu des moto-taximen.
La découverte hier d’un corps sans vieau quartier Nko’ovos, derrière le bâtiment du Crédit Foncier vient simplement interpeler de la manière la plus vive les consciences et les forces de maintien de l’ordre.
A 68 ans, le nommé Bernard Djeusop menait certainement une vie tranquille, sans l’ombre d’un doute que cette nuit sera sa dernière ; son corps découvert tôt au petit matin, portait bel et bien les traces des actes de violences exercés sur lui par son (ses) bourreau(x) : des lésions à la tête et aux yeux, signe qu’on était loin d’avoir à faire à des enfants de chœur.
Arrivés sur les lieux, la police, le procureur, le médecin légiste et les sapeurs-pompiers chacun en ce qui le concerne, a pris acte, jouer le rôle qui est sien en pareille circonstance, avant le conditionnement de la dépouille par les sapeurs-pompiers et transmission à la police pour enquête supplémentaires.
Cette découverte de plus, une de trop, vient tirer la sonnette d’alarme dans la ville en ces moments de grandes vacances où les mouvements de population sont de plus en plus grands et la ville d’Ebolowa surpeuplée.
Avec au programme comme chaque grandes vacances, l’organisation des concerts et autres activités nocturnes dans la ville, la crainte est grande quand on sait combien la jeunesse actuelle est friande de ces activités aux sensations fortes : ajouté à cela l’alcool et les drogues, nous ne pouvons qu’implorer la bienveillance du ciel et des forces en charge de la sécurité pour que la vie, oui la vie des nôtres soit sauve chaque fois que l’un d’eux se trouve loin du domicile familial.